Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

10 remèdes choc contre le blues d'automne

10 remèdes choc contre le blues d'automne

D'abord, on trouve ça mignon les feuilles qui tombent, la première soupe au potiron et le premier chocolat chaud. Puis viennent le changement d'heure, les frissons dès qu'on sort du lit, le chauffage qui s'allume une fois sur deux, la pluie battante dès qu'on sort de la maison et il fait déjà nuit à 17h00. Alors je dis Non! Comme disaient les Supremes :Stop! In the name of love! Dans ma principauté qu'est le doux foyer familial j'ai donc décrété l'Etat d'urgence. Désormais, à chaque grisaille sa solution. Voici une petite sélection de dix films à regarder quand on a envie de rien et surtout pas de sortir de sa couette.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

1. Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra, 1944. Le maître du "feel good movie" en temps de guerre, signe ici une oeuvre rocambolesque où l'excellent Cary Grant découvre que ses gentilles tantes cachent des cadavres dans le placard. C'est une vilaine habitude chez elles d'éliminer toutes les âmes solitaires qui croisent leur chemin. Jusque-là, tout va bien. Attendez que le frère psychopathe et son chirurgien fassent leur apparition et vous aurez tous les retournements de situation typiques des comédies américaines qu'on aime tant.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

2. Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, 1952. Comédie musicale par excellence, ce film est une pure merveille de par son audace et ses chorégraphies. Le talent de Gene Kelly confine au génie dans ce conte lucide sur le monde du spectacle mais qui réenchante la pluie, le vilain temps et même le ciré jaune.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

3. Psychose d'Alfred Hitchcock, 1960. Les sueurs froides méritent aussi une place de choix dans ce traitement intensif contre les chutes de température. Ici, l'inventeur du suspense et de la douche mortelle réécrit une histoire de l'horreur en faisant table rase des codes établis. Entre tension sexuelle et dédoublement de la personnalité, le fin psychologue à la caméra en profite aussi pour déflorer le puritanisme de son public chéri. Janet Leigh en fugitive incandescente et Anthony Perkins en fils à maman y sont remarquables.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

4. The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman, 1975. Échec commercial au moment de sa sortie, cette icône du cinéma "Grindhouse" (alias films d'horreur de série B) fait aujourd'hui l'objet d'un culte aux Etats-Unis. Le très catholique Brad (Barry Bostwick) demande la très catholique Janet (Susan Sarandon) en mariage. Il pleut, il pleut bergère et voilà que nos deux amoureux trouvent refuge dans un château aux moeurs étranges où l'extravagant travesti Rocky (Tim Curry) règne en maître. Ils vont passer une folle nuit qui va remettre toutes leurs convictions en question. Hallucinations en perspective!

10 remèdes choc contre le blues d'automne

5. Be Happy de Mike Leigh, 2007. Poppy (Sally Hawkins) est une jeune institutrice qui trouve son bonheur dans tout et partout. Cette joie de vivre séduisante pour certains peut aussi être exaspérante pour d'autres. Depuis plus de 20 ans, le britannique filme l'adversité comme la résilience. On se souvient de Secrets et Mensonges, Palme d'Or 1996 et du plus cynique Another Year (2010) mais avec Be Happy un seul personnage porte les grincheux à bout de bras. Un film jouissif, même si comme moi vous vous méfiez toujours des gens qui sourient trop.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

6. Pee Wee's Big Adventures de Tim Burton, 1985. En toute objectivité, ce road-movie pour enfants de 7 à 77 ans est sans aucun doute le plus grand film de tous les temps. Mais où est passé le vélo le plus cool du monde? Qui a osé volé la prunelle des yeux de Pee Wee Herman? Le lâche et méchant Francis n'y est certainement pas étranger. Dans cette adaptation du show créé par Paul Reubens, Burton signe son premier long métrage, en prises réelles qui plus est. L'histoire de ce rebelle qui préfère ne pas grandir parmi les inventions inutiles et les farces et attrapes aurait pu être autobiographique mais il nous permet surtout de voyager à travers tout le cinéma américain. A (re)découvrir de toute urgence!

10 remèdes choc contre le blues d'automne

7. La fille du 14 juillet d'Antonin Peretjatko, 2013. Passé inaperçu sur grand écran, cette nouvelle vague du cinéma français vaut pourtant le détour. Entre le montage et l'insolence du dialogue on ne peut que penser à l'héritage de Godard. Mais outre son antimilitarisme en plein milieu du défilé militaire, Peretjatko nous raconte aussi le voyage initiatique de Truque (Grégoire Tachnakian) arpentant les routes de France à la recherche de Truquette (Vimala Pons). Mais il doit faire vite! Le gouvernement a décidé qu'en situation de crise économique il fallait renoncer aux vacances d'août! Drôles, étonnants et détonants, tous les acteurs mettent du cœur à l'ouvrage mais c'est toujours Vincent Macaigne alias Pator qui brille un peu plus que les autres en médecin/philosophe/bobo/prolo/démago.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

8. Sacré Graal de Terry Gilliam et Terry Jones, 1975. Le temps n'est plus aux sketchs télévisés pour les Monty Python. Pour leur coup d'essai au cinéma, le club des 6 à l'humour so British reprend la légende du Roi Arthur pour exceller dans l'humour potache et l'absurde burlesque. Entre le terrible lapin tueur et un inoubliable procès pour sorcellerie, nos chevaliers trouveront-ils le Graal tant convoité?

10 remèdes choc contre le blues d'automne

9. La folle journée de Ferris Bueller de John Hugues, 1986. Matthew Broderick joue ce cancre grand orateur et ultra-populaire qui sait toujours obtenir ce qu'il veut. Aujourd'hui il a décidé qu'il n'irait pas au lycée et embarque son meilleur ami et sa petite amie dans ses grands mensonges. Sécher les cours va s'avérer être la plus grande aventure de sa vie. John Hugues, en créant le teen-movie, est celui qui a certainement le mieux traduit les aspirations et les angoisses adolescentes. Surtout connu pour the Breakfast Club (1985), il a su donner ici une dimension spectaculaire et conquérante à cette génération qui entre en conflit direct avec l'autorité parentale.

10 remèdes choc contre le blues d'automne

10. La valse des pantins (King of comedy) de Martin Scorsese, 1982. Film le moins connu du cinéaste new-yorkais, et certainement sa seule comédie, c'est pourtant l'une de ses meilleures réalisations. Pour son cinquième rôle avec Scorsese, Robert de Niro interprète Rupert Pupkin, un chasseur d'autographes et comique raté qui veut connaître la gloire de Jerry Langford (Jerry Lewis) quitte à organiser son kidnapping. Une fois encore, le réalisateur de Taxi Driver filme la croisade obsessionnelle d'un individu pathétique qui cherche désespérément à devenir célèbre. Il en profite accessoirement pour donner une vision cauchemardesque de la société du spectacle.

Sélection très anglo-saxonne, je l'avoue! Bons films!

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article